Particules fines

Que sont les particules fines?

Les matières particulaires se classent en fonction de leur taille, en raison essentiellement des effets particuliers sur la santé associés à des particules de diamètres différents. Les matières particulaires représentent le terme général pour désigner un mélange de particules microscopiques et de gouttelettes liquides dans l’atmosphère. Elles comprennent les aérosols, les fumées, les émanations, les poussières, les cendres et le pollen. La composition des matières particulaires varie en fonction de la zone géographique, de la saison et des conditions météorologiques. Les particules fines sont des matières particulaires qui ont un diamètre de 2,5 micromètres ou moins. On les appelle aussi PM2.5 ou particules respirables, car elles pénètrent dans l’appareil respiratoire plus profondément que les particules plus grosses. En Ontario, les PM2.5 se composent surtout de particules de soufre et de nitrate, de carbone élémentaire et organique, et de terre.

Quelles sont les sources de particules fines?

Les PM2.5 ont surtout pour origine des réactions chimiques dans l’atmosphère et la combustion de carburant (véhicules motorisés, fonderies, production d’énergie électrique, installations industrielles, foyers domestiques et poêles à bois, brûlage des résidus agricoles et feux de forêt). En Ontario, des quantités considérables de PM2.5 proviennent des États-Unis.

Quels sont les effets des particules fines?

Les particules les plus dangereuses pour la santé ont un diamètre de 2,5 microns ou moins. L’exposition aux particules fines peut entraîner l’hospitalisation et divers troubles graves de la santé, voire un décès prématuré. Les personnes qui souffrent d’asthme, d’une maladie cardiovasculaire ou respiratoire, ainsi que les enfants et les personnes âgées y sont les plus sensibles. Il a été déterminé que l’exposition aux PM2.5 peut être nocive pour la santé aussi bien sur de courtes périodes (p. ex., un jour) que sur des périodes plus longues (un an ou plus).

De plus, les particules fines causent des dégâts dans l’environnement, comme la corrosion, la souillure, des dégâts sur les végétaux, ainsi qu’une visibilité réduite.

Comment mesure-t-on les PM2.5 en Ontario?

En 2002, l’Ontario était la première province du Canada à intégrer les PM2.5 à l’Indice de la qualité de l’air. Le ministère a mesuré les PM2.5 en temps réel avec l’analyseur TEOM 1400AB/SES de Thermo Scientific jusqu’au 31 décembre 2012. Les technologies utilisées pour mesurer les PM2.5 ont beaucoup évolué depuis dix ans. Les stations de surveillance mesurent actuellement les concentrations de PM2.5 en temps réel en utilisant l’analyseur SHARP 5030 de Thermo Scientific. Il s’agit d’une méthode de référence fédérale approuvée de catégorie III (Class III Federal Equivalent Method) telle que désignée par la United States Environmental Protection Agency en 2009. L’Ontario a testé l’analyseur SHARP dès 2009 et adopté cette méthode en 2012 en même temps qu’Environnement et Changement climatique Canada. En 2013, des analyseurs SHARP ont été déployés sur l’ensemble du réseau de surveillance de la qualité de l’air de l’Ontario.

Quel est l’effet de l’analyseur SHARP sur les concentrations de PM2.5 mesurées?

L’analyseur SHARP détecte des composants supplémentaires des PM2.5, surtout quand il fait froid. Grâce à cette meilleure technologie, il est possible que les concentrations de PM2.5 mesurées soient plus élevées en hiver que celles mesurées précédemment à l’aide de l’instrument TEOM. Cela signifie que les mesures sont plus exactes et n’indique pas forcément que la qualité de l’air de l’Ontario a changé. L’air est le même; seule la méthode d’analyse est différente.